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N.B.  Depuis l'été 2020, j'ai décidé d'arrêter la sérigraphie. L'activité est trop chronophage et finalement très coûteuse pour celui qui ne sérigraphie que 2 ou 3 exemplaires à offrir. Après l'achat d'une petite presse à chaud, j'ai pratiqué provisoirement une technique mixte : le transfert sérigraphique, qui me permettait de ne plus "rater" malencontreusement un tee-shirt, et surtout de pouvoir presser à la demande les quelques exemplaires de transferts disponibles. Mais cette technique m'imposait de continuer le long de travail préparatoire et de nettoyage des écrans de sérigraphie.

Début 2020, j'ai décidé de faire des économies pour un projet très coûteux me permettant de continuer à créer de temps à autre un tee-shirt par la technique du transfert laser : nécessité de changer de presse à chaud pour un modèle plus performant et à ouverture latérale et, budget le plus important : une imprimante à laser blanc. Les feuilles ou films de transfert ont certes un prix, mais pour un tirage unique, par exemple, on obtient en très peu de temps quelque chose de flatteur et moins coûteux qu'en sérigraphie... si bien sûr j'excepte l'amortissement jamais envisagé de mes deux machines.

Mais la sérigraphie, tout de même, pour moi ça restera toujours le must : avec le flocage, l'encre et la colle ne sont écrasées qu'en surface du textile et ce procédé ne peut pas restituer le même toucher, la même souplesse qu'une impression sérigraphique où l'encre s'est fondue dans la trame du tissu, ce qui préserve la souplesse de ce lui-ci et permet une très grande durabilité de l'impression.