Cette séance eut lieu lorsque le CEVEN'lab était encore un micro fablab. Je profitais alors de mon acquisition d'une imprimante 3D, bien utile pour réaliser, par exemple, des empreintes de pièces à reproduire : une occasion de plus de se frotter enfin à la modélisation 3D !

Le 7 octobre 2016, rendez-vous était donc pris chez moi avec des amis makers pour une première expérience à partir d'une matrice imprimée (un volant de serrage à manette créé avec la fonction "rotate_extrude" d'Open SCAD), d'un peu de sable rouge de fonderie et de quelques montages et accessoires pour le moment assez rudimentaires : un vrai four ne viendra que par la suite, si l'atelier est convaincant (N.B. il l'a été, mais je manque de temps pour le réaliser !). L'absence de four nous obligeait donc à rester modeste : chauffage au chalumeau dans un "cul-de-poule" en inox entouré de briques réfractaires et choix d'un métal au point de fusion beaucoup plus bas que celui de l'alu, le zamak.

L'expérience a été fructueuse... en ce sens que nous avons pu découvrir par nous-mêmes le piège principal de bien des coulées mal maîtrisées : la "retassure", phénomène dû au retrait du métal qui refroidit plus rapidement par endroits lorsque les épaisseurs de l'objet sont très différentes : il se crée alors des poches internes ou externes ne pouvant plus être comblées par du métal en fusion surtout si l'évent n'est pas assez évasé au sommet ("masselote"), comme ici, pour maintenir assez longtemps la chaleur nécessaire à la coulée.

André, conseiller et expert en ce domaine, en observant ma préparation du moule réalisée avant l'atelier avait déjà prévu le résultat : j'ai donc appris quelque chose de mon erreur initiale.

Un deuxième essai fut réalisé, avec moins de retassure (invisible ici car sous le volant), mais un résultat esthétique médiocre car il se faisait tard pour certains et l'empreinte, réalisée trop rapidement, présentait quelques défauts d'ajustement.