Voici le tableau des temps de cuisson souvent diffusé : il est très utile au début pour se lancer, mais c'est à chacun ensuite de l'adapter aux possibilités de sa propre marmite norvégienne et, bien sûr, aux quantités de produits utilisés pour la recette.

  • Des Recettes

 

J'ai trouvé sur un blog (site "marmite-norvegienne.com") un fichier pdf de Mireille Saimpaul/Cerise compilant sur plus de 30 pages des recettes de toutes sortes. Je l'ai déposé tel quel, évidemment, sur le "Drive" du site : Recettes à télécharger

Le fichier contient aussi plusieurs pages de conseils et d'échange entre les personnes participant au blog et à l'origine de ces recettes.

J'ai découvert aussi quelques autres recettes, entre autres, sur les sites "lewonderbag.fr" ; "lavantdapres.com". Mais souvent, on retrouve plus ou moins les mêmes choses, chaque site reprenant ou s'inspirant parfois de ce qui a été déjà proposé.

  • Mes expériences culinaires

1. La fabrication de yaourts : il y avait si longtemps que je n'en avais plus fait ! Pour mon premier essai, j'ai déposé quatre pots (d'anciens pots de confitures, avec leur couvercle) directement sur le fond de la marmite et attendu huit heures. Le résultat a été médiocre : la température à ne pas dépasser est trop faible pour se maintenir sur une période aussi longue : les yaourts avaient pris, mais ils restaient trop liquides à mon goût. Lors de mon deuxième essai, j'ai donc tenu compte de mes erreurs et j'ai choisi de déposer cette fois-ci les quatre pots dans la cocotte en fonte (même à vide, mais à la température exigée – entre 40-45° –, la fonte garderait déjà beaucoup plus longtemps la chaleur), puis j'ai versé de l'eau à la même température jusqu'aux 2/3 de la hauteur des pots : grâce à ce bain-marie, la température s'est conservée suffisamment pour le résultat idéal attendu !

N.B. : j'ai utilisé du lait de vache entier et pour le ferment, je disposais d'un yaourt de brebis dont la date limite de consommation approchait : plus le yaourt est ancien, plus il contient de ferments ! Le type de lait pour le ferment ou pour le yaourt n'a pas d'importance. Une astuce (lue dans les documents proposés ici) : pour évaluer facilement la température du lait + ferments, de la cocotte + bain-marie, il suffit de pouvoir maintenir les mains sur les parois des contenants pendant 10 secondes sans sensation de brûlure.

2. Cuisses de poulet aux légumes : je me suis inspiré d'une recette du pdf évoqué. J'avais deux belles cuisses que j'ai fait dorer directement dans la cocotte. Ensuite, ajout des légumes (coupés en gros dés) que j'avais sous la main : une belle courgette, une grosse pomme de terre, un oignon et des aromates. De l'eau aux 3/4 de la hauteur des aliments. J'ai laissé le tout en ébullition pendant dix minutes (consigne de la recette) et disposé ensuite la cocotte dans la marmite norvégienne pour une durée de deux heures : c'est le double de la durée affichée par la recette du pdf, car je voulais avoir de la marge, en raison du volume de l'ensemble à cuire. Mon choix de la durée sans feu a été validé : la viande était cuite sans excès. La cocotte était encore très brûlante et la cuisson s'est même encore un peu prolongée en dehors de la marmite. Mon bilan : Bonne cuisson. Mais, avec mon choix d'une quantité d'eau importante, qui permet de maintenir davantage la température initiale, la viande est moins goûteuse qu'avec une cuisson presque sans eau, comme dans mon four solaire, par exemple : c'est le goût un peu fade d'une poule au pot (j'aurais sans doute dû rajouter, par exemple, un bouillon cube). Mais un avantage : je disposais ensuite d'un bon bouillon de volaille, que j'ai pu utiliser le lendemain pour confectionner un potage avec, entre autres, des châtaignes ramassées lors de mes marches quasiment quotidiennes autour de chez moi, puisque c'est la pleine saison ! Pour cette recette aussi, je ferai un deuxième essai avec très peu d'eau, pour comparer !

 

Mise à jour le 23/10/2023