En 2016, pour mes premiers pas en 3D, j'avais
abandonné trop vite ce logiciel, car il me déroutait complètement : je ne comprenais pas son fonctionnement par "ateliers" et je n'ai pas alors cherché à consulter quelques tutoriels.
Aujourd'hui, davantage familiarisé avec les manipulations les plus courantes pour dessiner en 3D, je le trouve vraiment mieux adapté à mon type de travail : il me permet de dessiner plus
rapidement et plus intuitivement qu'avec Open SCAD (vu mes grandes lacunes en mathématiques, je ne peux concevoir des objets aux formes et courbes très complexes) et avec plus de possibilités de
finition des pièces (chanfreins, congés, petites mises en scène sans ambition). Les modules, bien pratiques sont multiples. Ci-dessous, quelques réalisations diverses, sans compter celles qui ont
été l'objet d'un tutoriel en pdf.
Je trouve que contrairement à celle de l'atelier "Draft", la qualité de l'affichage du module Sketcher est médiocre : bien sûr, la paramétrisation et la contrainte des profils compense cette impression. Les modifications majeures des dernières
versions sont parfois énervantes et rendent incompatibles certaines opérations en passant de l'atelier Part à Part Design devenu vraiment l'atelier par défaut. De toute façon, pour les formes très irrégulières, les outils de dessin des profils
(Sketcher ou Draft, par exemple), ne me semblent pas agréables à manipuler et à
utiliser finement, sans compter que ceux de Draft (au format SVG), à l'affichage plus fin, sont incompatibles avec Part Design !
Je préfère souvent réaliser mes esquisses 2D aux courbes multiples dans Inkscape et importer ensuite les fichiers SVG dans l'atelier Part (puisque Part Design ne les reconnaît pas et refuse de les extruder), ce qui me conduit à privilégier ce module qui a perdu hélas quelques fonctions intéressantes au profit de Part Design.
Un avantage avec SVG : Il est inutile de segmenter le fichier pour le rendre "polyligne". Au contraire ! Les courbes de Bézier seront identifiées comme des splines et cela évitera l'affichage, en vue "filaire ombrée", la multitude de lignes perpendiculaires à chaque nœud (après une protusion). Par contre, l'emploi de ces fichiers SVG exige quelques contraintes quand on veut par la suite créer des congés ou des chanfreins : FreeCAD est assez délicat pour ces outils et, souvent... ça passe ou ça casse.
Note du 12/06/2022 : Comme le montre le texte ci-dessus, j'ai eu du mal à m'adapter aux très récentes versions de FreeCAD : on n'aime pas être bousculé dans sa pratique, surtout quand on est encore néophyte ! Depuis plusieurs mois, je me contrains de plus en plus à modéliser à partir d'esquisses tracées directement dans "Sketcher" pour travailler ensuite avec "Part Design" (sauf pour certaines fonctions qui n'existent que dans d'autres ateliers). J'ai appris à m'y faire et à y trouver progressivement des avantages ! Je reconnais aujourd'hui qu'il me faut beaucoup nuancer mes premières impressions...
Certains de ces tutos sont, par la force des choses, devenus progressivement obsolètes au fur et à mesure des nouvelles versions du logiciel. J'ai mis du temps aussi avant de tenter l'emploi quasi exclusif de "Part Design", dont je reconnais aujourd'hui l'efficacité, mais qui me pose encore des problèmes de mémorisation des procédures pour des choses pourtant et souvent si simples dans l'atelier "Part" ! Au fil des évolutions, à cause de ces deux ateliers aux outils très proches, Part Design essayant de récupérer au passage tous les outils de Part... mais fréquemment de manière incomplète, ce logiciel, que cependant j'adore, finit par ressembler à une usine à gaz !
Il est possible avec FreeCAD d'appliquer une esquisse ou un texte sur la surface courbe d'un volume (cylindre, cône, etc.), pour créer une gravure, par exemple, soit en les dessinant dans le logiciel, soit en important un fichier SVG (issu d'Inkscape, par ex.) : la technique exige de passer par 5 ateliers du logiciel ! Cela peut paraître effrayant, mais si on respecte simplement les très brèves étapes à observer dans chaque atelier, en fait ce n'est pas "sorcier"...
Par contre, il est vrai que cela renforce encore l'impression d'usine à gaz du logiciel quand on commence à l'utiliser, surtout depuis que beaucoup de choses ne sont plus compatibles entre "Part Design" qui veut 'exercer sa domination', et son 'rival' un peu délaissé : "Part" !
Vouloir modéliser soi-même un objet relativement simple et souvent déjà présent sur les principaux sites de téléchargement de fichiers 3D sous la forme d'un fichier STl, format pour une impression 3D, n'est pas forcément la meilleure solution, ou du moins la plus rapide !
Pour ce tuto, je suis parti d'une poulie crantée avec un axe de 8 mm : j'ai imaginé que la poulie dont j'avais besoin pour fabriquer une cnc solide devait avoir un axe de 10 mm, etc.
Un objet utilitaire astucieux et aux courbes vraiment "sympathiques". C'est l'occasion de passer à
des objets qui m'obligent à aller plus loin que la simple manipulation de volumes prédéfinis ou basiques. J'ai donc choisi ce travail parce qu'il représente une étape importante dans mon
apprentissage !
J'ai commencé la découpe 2D avec bCNC, un
logiciel qui semble déroutant dans un premier temps mais qui, une fois les bases comprises, se révèle assez complet et très efficace pour la découpe. Évidemment, parfois je suis déçu que telle ou
telle fonction n'existe pas, mais bCNC est open source, gratuit, et fonctionne aussi bien sur Linux que Windows ou
Macintosh.
Ayant dû de temps en temps tâtonner un 'certain temps', pendant mon auto-formation, avant de
maîtriser toutes les options de découpe 2D de ce logiciel, j'ai pensé qu'il serait sympa, au fur et à mesure de mes progrès, de prendre des notes pour réaliser quelques tutos abondamment
illustrés pour de futurs makers devant affronter les mêmes moments de doute que moi. Ce n'est pas que par altruisme : devoir expliquer est souvent aussi la meilleure façon d'apprendre
!
Actuellement, pour passer enfin à l'étape 3D réelle, je me suis tourné vers le logiciel CamBam, tellement plus complet !
Je propose donc deux ateliers abondamment illustrés, pour les opérations les plus courantes (mise à
jour le 27-02-2018) :