Machines pour sérigraphier

 

2018 : une nouvelle machine d'impression à plat, en valchromat

 

Plus rigide que le châssis 2D/3D conçu en 2017 (dont je n'avais pas besoin personnellement), cette machine est née de la nécessité pour moi de faire le lien entre la machine que j'avais réalisée sans outils numériques en 2016-2017 pour l'ex fablab, avec des pièces en acier plié, etc., et certaines des idées mises en œuvre pour mon châssis 2D/3D de 2017 (cf. en bas de page) :

  • Je disposais d'un jeu conséquent de pinces en acier pour mes cadres, simples, amovibles et permettant une grande précision. Je voulais donc une machine avec jeannette mobile pour recevoir ces anciennes pinces efficaces (verrouillées ensuite par des aimants).
  • Par rapport à la machine de 2017, il me fallait améliorer trois choses : la possibilité d'un réglage facile et ample en hauteur, à l'image des presses sérigraphiques "à plat" ; le verrouillage vertical de la pince mobile par une plaque de pression : les aimants du modèle 2017 ne verrouillaient pas assez le cadre lors de la remontée manuelle ; le maintien de l'écran en position haut : abandon des aimants du modèle 2017 pour un ressort sous le plateau, avec des galets de guidage, pour un mouvement plus doux et un meilleur équilibre.

 

La machine (n°2) de 2017-18, "Pour fablabers et autres makers", avec leviers imprimés en 3D et pinces réalisées en valchromat (beaucoup de pièces et d'assemblages nécessaires !), était en quelque sorte un exercice de style. Il m'a permis de me perfectionner en découpe à la cnc et en conception 3D.

Je désirais POUR MOI un équipement plus simple à réaliser, reprenant quelques astuces de cette machine, mais permettant aussi plus de précision et de réglages possibles.

Je ne sais pas si je suis parvenu à réaliser "l'outil définitif", mais cette machine tente de reprendre les avantages des 2 machines précédentes, sans leurs défauts respectifs :

  • une pince articulée et réglable en hauteur, équipée de deux aimants puissants en néodyne, reçoit l'écran pré-réglé avec sa pince en acier (ce qui permet des impressions quadrichromiques, etc.) munie de deux goupilles de centrage et de guidage (cf les photos tout en bas de cette page pour la machine n°1).
  • Une fois les deux manettes de cette pince articulée serrées, l'ensemble est bien verrouillé dans tous les sens. Et la précision est encore accrue par la présence d'une petite pince côté col dont la goupille pénètre dans la gorge d'une petite pièce imprimée en 3D vissée sur la jeannette : pas de jeu latéral lors du passage de la racle (comme dans mon modèle n°1).
  • Enfin, le mouvement de l'écran et son blocage en position haute est plus doux et plus agréable par un ressort de rappel que par les aimants de ma machine n°2.

S'il y a des internautes intéressés, je proposerai une notice et les fichiers 2D et 3D de cet équipement que je vais tester plus amplement dans quelques jours.

Yves, le 27/12/2018

 

 

Prototype 2017... pour fablabers et autres makers !

 

Projet encore plus ambitieux que le prototype différent créé en 2016 pour équiper mon ex fablab (cf photos en fin de page) !

  • Comme je suis équipé depuis le printemps 2017 d'une fraiseuse numérique, je voulais réaliser une nouvelle machine à sérigraphier de type vraiment fablab, donc entièrement réalisée avec les outils numériques : impression 3D et découpe numérique dans du stratifié Compact ou du Valchromat ; pas de pièces métalliques particulières à souder, à faire plier, etc., rien que les équipements standards habituels, comme la visserie : cette machine, compacte, portable, avec jeannette mobile est à un seul levier... mais qui autorise l'impression en polychromie (ce qui était aussi le cas de la précédente machine, cf ci-dessous) : un support sur leviers est muni de deux puissants aimants (en néodyne) qui verrouillent avec précision chaque écran équipé de sa pince individuelle : on peut donc multiplier les couleurs souhaitées !
  • La V.1 du prototype (projet annoncé à l'automne 2017), est enfin terminée. Une deuxième découpe 2D de validation a été effectuée avec ma CNC dans le matériau choisi en définitive pour ses qualités les mieux appropriées au projet (compromis solidité/prix de revient), le Valchromat.
  • Les fichiers nécessaires à sa réalisation sont disponibles (mais à modifier un peu si vous envisagez une découpe laser car j'ai dû prévoir plus de tolérances quant aux emboîtements avec ma fraiseuse) :

- Fichiers 2D (pour plaques de 8 mm).

- Fichiers 3D pour impression.

- Notice d'assemblage avec de nombreuses vues 3D, si vous désirez avoir une idée plus précise des pièces à usiner et à assembler. j'ai ajouté un petit guide de base pour la prise en mains et l'impression sur tissu à la fin du document. Pour une initiation complète, reportez-vous au menu "Tutoriels d'initiation".

  • N.B. Le prototype présenté ci-dessous a été réalisé (pour les pièces peintes en rouge) dans du stratifié pour sol : matériau solide, certes, mais qui m'a posé initialement un problème à l'assemblage/collage à cause son épaisseur : 8 mm annoncés... mais plutôt 7.8 mm réels, voire moins ! Les délais de livraison pour l'achat d'une grande plaque de Valchromat de 8 mm (importé d'Espagne) étaient très longs : j'avais donc adopté cette solution en attendant ! Photos consultables.

Mise à jour : 10-06-2018

 

 

Mon premier protype pour équiper notre ex fablab du pays viganais

La "machine", fabriquée en 2016 (photos ci-dessous) pour équiper l'ex fablab et en même temps acquérir de mon côté l'expérience nécessaire, fonctionne toujours bien et je pratique cette activité avec des résultats dont je suis satisfait (quoique, parfois...).

  • Pour le moment, par manque de place, j'utilise toujours cet ancien matériel car, même s'il est moins pratique à manipuler que le tout dernier annoncé ci-dessus, il est très solide et très précis, en raison surtout du double verrouillage avant et arrière de l'écran et de sa fonction "table lumineuse"... Il est même plus polyvalent que celui-ci : outre la table lumineuse, le plateau est réversible pour des impressions sur papier avec aspiration ! J'ai abandonné sur le modèle plus récent (cf ci-dessus) cette option que j'utilise trop rarement et qui complique la fabrication.
  • Ces avantages se paient toutefois assez cher par un poids plus important (épaisseur du plateau ; pièces en acier) et surtout un système de placement/enlèvement des tee-shirts peu rapide et beaucoup moins pratique qu'avec une jeannette mobile : en cas de polychromie, par exemple, il faut prévoir très précisément l'emplacement du typon avant l'insolation des écrans car la marge de déplacement en profondeur de l'écran dans la pince de fixation est ensuite très limitée ! Enfin, la conception d'une "fonction table lumineuse", m'a obligé à rendre mobile la plaque semi-transparente pour la remplacer par un tôle galvanisée au moment de commencer l'impression, en raison de la nécessité de sécher l'encre à eau (un sèche cheveux suffit) ou de 'flasher' (c.-à-d. précuire, avec par ex. un décapeur thermique) l'encre à solvant avant de retirer le tissus et lors de la superposition de couleurs pour la polychromie. Bref, cet outil est certes séduisant, mais réservé à de petites séries d'impression.